Denis Darzacq au pavillon Carré de Baudouin

Le 2 octobre, Antonin m’envoie un mail me donnant rendez vous avec Céline le soir au Pavillon Carré de Vaudouin, métro Gambetta, 121 rue de Ménilmontant pour aller au vernissage de Denis Darzacq.

Outre les coupes de champagnes et les petits mets nous avons savouré des photographies. Ce qui m’a tout d’abord touché c’est l’importance d’avoir sur papier les photos. En voyant ses photos sur internet et les voir en vrai en grand, il y a une atmosphère, des émotions tout à fait différentes. C’est beaucoup plus marquants.

Un parcours dans l’oeuvre et l’univers d’un photographe qui, depuis plus de vingt ans, n’a cessé de creuser et d’approfondir quelques sillons essentiels, tout en se nourrissant de multiples sources et influences.Cette expérience prend d’abord ses racines dans une intense activité professionnelle sur le terrain, au contact de la société actuelle : sur les plateaux de cinéma (Satyajit Ray, Rivette, Chantal Ackerman), pour les vidéoclips (Rita Mitsouko, Etienne Daho), comme photo-journaliste (Libération) ou pour la communication institutionnelle. Mais elle se nourrit aussi d’une passion pour l’art, cultivée par la fréquentation assidue des musées, biennales et par l’intérêt pour d’autres auteurs. Dès ses études aux Arts Décoratifs, Denis Darzacq rencontre toute une génération d’artistes qui marqueront l’art contemporain français, comme Agnès Thurnauer, Claude Closky, Xavier Veilhan, Pierre Bismuth ou Pierre Huyghe. Familier de l’histoire de la photographie et de l’art classique, Denis Darzacq s’intéresse depuis toujours aux enjeux et questionnements de l’art contemporain, qu’il connaît bien.

En gros, l’exposition retrace les 10 dernières années des projets perso de Denis Darzacq.
Sa série la Chute est ma préférée.  Le monde s’arrête, pas notre esprit. Elle a été faite dans la rue, sans montage car fait par des break dancers. Il met en évidence les performances physiques et surtout on remarquera qu’il n’y a aucune d’ombres portées.

Après il y a ses autres séries :

  • Hyper faites dans un supermarché
  • Ensemble des plans larges en hauteur sur des passants
  • Bobigny centre ville, ses habitants dans un environnement qui mèlent enjeux sociaux et politiques, il souhaite aller au delà des clichés des banlieues.
  • Nus,  des individus nus marchent sans hésitation dans des quartiers pavillonaires
  • vous avez aussi la possibilité de voir quelques uns de ses courts métrages.

Un photographe proche des problèmes de sociétés : les banlieues, le consumérisme, la liberté d’expression. un photographe engagé alors?

Et l’exposition est jusqu’au 22 novembre 2008

Vous aimerez aussi

40 commentaires sur “Denis Darzacq au pavillon Carré de Baudouin

  1. Ah comme Somewhair !
    Quand tu m en as parlé je savais très bien de quoi tu me parlais, je connaissais la deuxième, mais je ne connaissais pas l’auteur !
    Je vais essayer d’aller y faire un tour parce que comme tu le dis, en grand, et en vrai,les sensations doivent être géniale :)

  2. Je ne sais pas si j’en fais une interprétation correcte, mais en tout cas c’est comme ça que je le perçois : la photo dans le supermarché me fait penser à une lassitude de la routine par ces gens invisibles et communs que l’on rencontre partout… qui s’ennuient de tous les jours.

  3. Ping : 32 Vegas Casino
  4. Ping : Free mac slots
  5. Ping : titanpoker yjiw
  6. Ping : le casino yugt
  7. Ping : Cazino 362

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *