Avedon au Jeu de Paume (Paris)

Richard Avedon : Photographies 1946 – 2004
du 01 juillet au 27 septembre 2008 au Jeu de Paumes à Paris

L’année dernière pour la grande exposition de l’été au Jeu de Paume j’avais découvert Pierre et Gilles et cette année je découvre : Richard AVEDON. Je connaissais ses photographies mais c’est vrai le “pourquoi” de tous ces shoots non.

Pour les amoureux du noir et blanc ils seront servis.

Avec mes fidèles acolytes : Delphine, Boulette et Antonin nous avons misé juste en y allant à 12h (pour éviter les 1h et demi d’attente).

Richard Avedon commença à l’après-guerre par des photos de mode : Dans Paris, des photos toujours soignées, sauf que ce qui est vraiment frappant, c’est que dans ses photos de mode, les modèles ne sont pas figés,  il veut toujours montrer la personnalité des modèles dans des photos très naturelles. très original d’après moi pour cette époque.

” Un portrait n’est pas une ressemblance. Dès lors qu’une émotion ou qu’un fait est traduit en photo, il cesse d’être un fait pour devenir une opinion. L’inexactitude n’existe pas en photographie. Toutes les photos sont exactes. Aucune d’elles n’est la Verité. Richard Avedon

Plusieurs séries ont été présenté lors de l’exposition mais ma préférée a été “In American West” : des portraits de gens ordinaires et modestes, des serveuses, des miniers, des sans papiers. Avec des lieux bien précis comme des ranchs, des mines, des fermes. Il fait vraiment passer beaucoup de choses dans ses photographies. Il a su capter le moment, l’émotion.

Plusieurs remarques maintenant :

  • Le fond blanc omniprésent derrière ses portraits, je me suis beaucoup questionné dessus mais il le dit lui  même : le fond blanc isole le sujet par rapport à lui même, il permet d’explorer toute la géographie de leur visage. Il épure la composition, seule reste l’interprétation psychologique et clinique de l’être humain.
  • Le rattrapage vraiment prononcé sur les yeux sur certaines photographies. J’ai trouvé ça vraiment de “trop”, sur certains tirages les yeux ne semblaient vraiment pas naturels, on aurait dit des yeux retouchés sous photoshop pour avoir un aspect d’oeil de reptile.
  • Et pour finir, ce photographe devient un de mes modèles en ce qui concerne la relation avec le modèle.

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7 commentaires sur “Avedon au Jeu de Paume (Paris)

  1. Ambiome : moi aussi ça a été ma série préférée :)

    Florian : Ravie de te voir ici ! Tu as surement raison pour ton explication ça doit être aussi pratique l’utilisation de ce fond blanc

  2. Ah, en bonne inculte j’ai découvert Avedon à la bibliothèque, dans un gros bouquin sur les 60’s.
    @& ce livre m’a complètement bouleversé, des extraits d’interview retranscrites, illustré par Avedon, c’était comme un voyage intime, je sais pas.
    Depuis, j’ai pas oser ré-ouvrir ce bouquin, de peur d’être déçue en ne ressentant pas les même choses.

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