Avec Louise nous avons voulu jouer sur ce femme fatale pour l’arcane de la Lune. On attribue à cette lame les vertus lunaires telles que les angoisses, les illusions mais aussi les fantasmes.
Pour moi cette carte est la lame même de l’inconscient, de ces pensées qui ne voient jamais le jour, des outils ésotériques tels le pendule qui est un outil de recherche mais également la continuité de notre sensibilité et la continuité de notre inconscient.
Nous avons voulu regrouper la notion d’inconscient et de fantasme dans ce set en jouant sur le modèle comme un être irréel, issus du fantasme. Le stylisme devient vite plus dénudé qu’à l’habitude, le traitement très durs avec les blancs et les noirs rappellent toujours cet aspect non réel que nous voulions montrer, voir même dérangeant d’observer le personnage dans ces images, la voir se libérer. Comme un Fantasme.

Modèle : Louise Ebel – Pandora
Make Up : Marie Antoine.
Coiffure : Mademoiselle MU.
Corset :  Blackitten

Louise a décrit cette séance comme ceci : Nous avons choisi de mêler silhouette entravée et fétichisme gothique, certes léger car la décence nous a empêchées d’aller jusqu’au bout de la démarche. Louise s’est inspiré du roman de Sacher Masoch, la « Vénus aux Fourrures », nous avons suggéré le rapport ambivalent entre douleur et plaisir par le contraste entre fourrure et corsage lacé. Avec Pauline nous étions toutes deux très partantes pour une image noire, aux forts contrastes. Des clichés forts, dont l’esthétisme 50’s glacé n’est pas sans rappeler la bande dessinée de Daniel Clowes « Comme un gant de velours pris dans la fonte ».