Je crois que nous aurions pu renommer cette séance en “comment faire une séance photos en 20minutes chrono sous ce froid  parisien”. On a souffert avec Louise, mais nous nous sommes bien réconfortées auprès d’un bon chocolat chaud avec Alix et Betty, mes petites assistantes du jour.

(Je suis très en retard sur la publication des arcanes, je me rattrape vite vite !)

Cette lame de L’Ermite est avant tout la lame de la prudence, du “j’avance doucement mais surement”, de la solitude voulue.

Voici l’explication de Louise :

“Pour cette arcane, j’ai pensé à une vision différente de l’Ermite, moins coupé du monde. Mon ermite n’est pas en exil, mais dans la ville, à la manière des membres des ordres mendiants de la fin du moyen-âge (rappelé par l’architecture gothique de la bibliothèque Forney). C’est un nouveau type d’ermite, qui évolue au contact d’autrui, tout en préservant sa spiritualité dépouillée. On retrouve la notion de quête dans cette série, il y un véritable parcours. J’ai tout de suite fait le rapprochement avec les œuvres de Fransisco de Zurbaran, dont j’ai fait l’écho avec ma cape aux mouvements si plastiques.”